Fédération PCF de la Meuse (55)

Fédération PCF de la Meuse (55)
Accueil
 
 
 
 

REFONDER L'EUROPE

Dix-huit questions pour une autre Union Européenne

Le document adopté les 16 et 17 novembre par le PCF propose une ambition et une méthode pour  rompre avec le caractère anti démocratique  et anti social de l’actuelle Union européenne.

Le texte propose en préambule de « contester et rompre » avec « la mise en concurrence généralisée », « la financiarisation de l’économie » et la « construction verticale antidémocratique » pour substituer une autre finalité à « une Europe refondée ». Celle-ci proposerait ainsi à ses membres de porter « ensemble un modèle social et écologique avancé dans la mondialisation » qui assure « la protection et la promotion des citoyens des pays membres contre les effets pervers de la mondialisation libérale » en promouvant « l’emploi stable et qualifié », « la formation pour toutes et tous », « l’essor des services publics », la « transition écologique » et la réduction des « inégalités de développement entre nations ». Elle permettrait « à ses pays membres d’avoir collectivement prise sur la marche du monde », face aux États-Unis notamment.

Dans cette optique, le document avance un cadre nouveau à la construction européenne : celui d’une « union de nations et de peuples souverains et associés ».

Une construction « souple et ouverte » qui garantirait à chaque pays le choix de participer aux politiques européennes dans les différents domaines, et où les pouvoirs démocratiques des Parlements nationaux et européen ainsi que des citoyens seraient respectés et renforcés.

Pour « mener à bien ce projet », le texte propose un « chemin » progressif pour « favoriser les convergences » entre les peuples autour de quelques exigences essentielles :

Contre l’austérité pour le développement social et écologique ;

Contre la toute-puissance de la finance et pour « un contrôle public démocratique des banques

Pour  le changement des missions de la Banque centrale européenne (BCE) dont les fonds doivent cesser d’être mis  sans contrôle à la disposition de la finance (comme les 1 000 milliards d’euros évaporés en 2012 dans les circuits financiers)

Par la création de pôles de financement public décentralisés qui permettront la mise à la disposition directe des Etats l’argent pour  l’emploi et les services publics. Ces fonds seront gérés sous le contrôle des travailleurs et de leurs organisations représentatives grâce à de nouveaux pouvoirs de saisine.

Dans nos territoires

Ainsi, par exemple, les salariés d’entreprises en difficultés telles SODETAL, (s’agissant en l’occurrence de capitaux franco allemands), auraient aujourd’hui la possibilité de s’adresser à ce pôle. Seraient posées les questions de la garantie de l’emploi, du devenir d’une industrie de pointe en Europe comme le  photo voltaïque et des financements pour un développement à long terme.

De la même façon les représentants des collectivités territoriales auront la possibilité d’intervenir sur les choix d’investissement publics.

Autant de fondements et de principes déclinés en dix-huit questions dans le texte, autour de problématiques clés comme la priorité aux jeunes, la nécessaire transformation de l’euro, la politique des migrations, l’opposition au marché transatlantique, les libertés des citoyens, la définition d’une nouvelle politique agricole commune, ou encore le rôle spécifique de la France pour refonder l’Union européenne. 

Il y a actuellement 0 réactions

Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires.

 

le 19 novembre 2013

A voir aussi